Nouveaux tarifs gaz et électricité 2016 (NRJ)
Les nouveaux tarifs gaz et électricité pour l’année 2016 ont été fixés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en France. Les tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité ont été augmentés de 2,5% en moyenne en août 2015, puis ont été gelés jusqu’au 31 juillet 2016. Les tarifs réglementés du gaz ont quant à eux baissé en moyenne de 0,8% en janvier 2016.
Cependant, il est important de noter que les tarifs réglementés ne représentent qu’une partie du marché de l’énergie en France. Depuis 2007, les consommateurs peuvent choisir leur fournisseur d’énergie et opter pour des offres de marché, qui peuvent être plus compétitives que les tarifs réglementés.
De plus, depuis 2014, les tarifs réglementés de l’électricité et du gaz sont appelés à disparaître progressivement pour les consommateurs résidentiels et les petits professionnels, conformément à la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Les consommateurs pourront alors choisir librement leur fournisseur d’énergie et bénéficier de tarifs plus attractifs sur le marché de l’énergie.
En résumé, les tarifs réglementés de l’électricité ont été gelés jusqu’au 31 juillet 2016, tandis que les tarifs réglementés du gaz ont baissé en moyenne de 0,8% en janvier 2016. Il est important de noter que les consommateurs peuvent opter pour des offres de marché qui peuvent être plus compétitives que les tarifs réglementés, et que ces derniers sont appelés à disparaître progressivement pour les consommateurs résidentiels et les petits professionnels.
Quelques équivalences énergétiques (NRJ)
Il existe plusieurs unités pour mesurer l’énergie. Voici quelques équivalences énergétiques courantes :
- 1 joule (J) = 0,239 calories (cal)
- 1 kilojoule (kJ) = 239 calories (cal) = 0,947 British Thermal Units (BTU)
- 1 mégajoule (MJ) = 1 000 kilojoules (kJ) = 239 000 calories (cal) = 947 BTU
- 1 gigajoule (GJ) = 1 000 mégajoules (MJ) = 1 000 000 kilojoules (kJ) = 239 000 000 calories (cal) = 947 000 BTU
- 1 watt-heure (Wh) = 3 600 joules (J)
- 1 kilowattheure (kWh) = 3 600 000 joules (J) = 3,6 mégajoules (MJ)
- 1 mégawattheure (MWh) = 3 600 000 000 joules (J) = 3,6 gigajoules (GJ)
- 1 tonne équivalent pétrole (tep) = 41,868 gigajoules (GJ)
Il est important de noter que ces équivalences peuvent varier légèrement en fonction des définitions et des conventions utilisées dans différents pays et secteurs.
Quelques capacités thermiques (NRJ)
La capacité thermique est une grandeur physique qui mesure la quantité de chaleur qu’un matériau peut absorber sans changer significativement de température. Voici quelques exemples de capacités thermiques de différents matériaux :
- L’eau a une capacité thermique très élevée, d’environ 4,18 joules par gramme et par degré Celsius (J/g.°C).
- L’air a une capacité thermique relativement faible, d’environ 1,0 J/g.°C à pression constante.
- Les métaux ont des capacités thermiques variables en fonction de leur densité et de leur conductivité thermique. Par exemple, le cuivre a une capacité thermique d’environ 0,39 J/g.°C, tandis que l’aluminium a une capacité thermique d’environ 0,9 J/g.°C.
- Les isolants thermiques ont des capacités thermiques relativement faibles, ce qui les rend efficaces pour réduire les transferts de chaleur. Par exemple, la laine de verre a une capacité thermique d’environ 0,84 J/g.°C.
Il est important de noter que la capacité thermique d’un matériau dépend de sa masse, de sa composition chimique et de sa température. La capacité thermique est une grandeur importante en thermodynamique et en génie énergétique pour la conception et l’optimisation des systèmes de chauffage, de refroidissement et de stockage de l’énergie thermique.
Lien vers la formation NRJ61: https://www.cimi.fr/formations/nrj61
Lien vers la formation NRJ15: https://www.cimi.fr/formations/nrj15
Quelques conductivités thermiques (NRJ)
La conductivité thermique est une grandeur physique qui mesure la capacité d’un matériau à conduire la chaleur. Elle se mesure en watts par mètre-kelvin (W/m.K). Voici quelques exemples de conductivités thermiques de différents matériaux :
- Les métaux ont une conductivité thermique élevée. Par exemple, le cuivre a une conductivité thermique d’environ 400 W/m.K, tandis que l’aluminium a une conductivité thermique d’environ 220 W/ms…
- Les isolants thermiques ont une conductivité thermique relativement faible. Par exemple, la laine de verre a une conductivité thermique d’environ 0,04 W/m.K, tandis que la mousse de polyuréthane a une conductivité thermique d’environ 0,02 W/m.K.
- Les liquides et les gaz ont des conductivités thermiques plus faibles que les solides. Par exemple, l’eau a une conductivité thermique d’environ 0,6 W/m.K, tandis que l’air a une conductivité thermique d’environ 0,03 W/m.K.
Il est important de noter que la conductivité thermique d’un matériau dépend de sa composition chimique, de sa densité, de sa température et de sa structure cristalline. La conductivité thermique est une grandeur importante en thermodynamique et en génie énergétique pour la conception et l’optimisation des systèmes de chauffage, de refroidissement et de transfert de chaleur.
Epaisseurs d’isolants réseaux (NRJ)
Les épaisseurs d’isolants pour les réseaux de chauffage urbain varient en fonction des spécifications techniques de chaque projet et des conditions locales. En général, les épaisseurs recommandées se situent entre 30 et 200 mm pour les tuyaux de diamètre standard (DN15 à DN300).
La norme européenne EN 253 établit des critères pour la conception et le dimensionnement des réseaux de chauffage urbain, y compris les épaisseurs minimales d’isolant. Les épaisseurs minimales recommandées pour les tuyaux de DN15 à DN300 sont les suivantes :
- Chauffage à basse température (< 90°C) : 30 à 50 mm
- Chauffage à moyenne température (90-120°C) : 50 à 100 mm
- Chauffage à haute température (> 120°C) : 100 à 200 mm
Les épaisseurs d’isolants dépendent également de la distance entre les points de chauffe, la température de fonctionnement et les conditions climatiques de la région. En général, les réseaux de chauffage urbain sont isolés avec des matériaux isolants de haute densité tels que la mousse de polyuréthane, le polystyrène expansé ou extrudé, ou la laine minérale.
Une bonne conception de l’isolation des réseaux de chauffage urbain peut contribuer à améliorer l’efficacité énergétique du système et à réduire les pertes de chaleur. Selon les études, les pertes de chaleur peuvent représenter entre 10% et 30% de l’énergie totale produite par un réseau de chauffage urbain. Par conséquent, une isolation efficace peut réduire les pertes de chaleur de manière significative, ce qui se traduit par des économies d’énergie et des réductions des émissions de gaz à effet de serre.
Les différentes classes d’isolants pour les réseaux de chauffage urbain sont définies en fonction de la conductivité thermique du matériau isolant. La conductivité thermique mesure la capacité d’un
matériau à transmettre la chaleur et est exprimée en watts par mètre-kelvin (W/mK). Plus la conductivité thermique est faible, plus l’isolant est efficace pour réduire les pertes de chaleur.
La norme européenne EN 253 définit quatre classes d’isolants pour les réseaux de chauffage urbain, en fonction de leur conductivité thermique :
- Classe 1 : conductivité thermique inférieure ou égale à 0,035 W/mK
- Classe 2 : conductivité thermique comprise entre 0,036 et 0,045 W/mK
- Classe 3 : conductivité thermique comprise entre 0,046 et 0,055 W/mK
- Classe 4 : conductivité thermique supérieure ou égale à 0,056 W/mK
Les classes 1 et 2 sont considérées comme des isolants de haute performance et sont généralement recommandées pour les réseaux de chauffage urbain. Les classes 3 et 4 sont considérées comme des isolants de performance standard et sont généralement utilisées pour les applications moins exigeantes.
Intensité énergétique (NRJ)
L’intensité énergétique est une mesure de l’efficacité énergétique d’un pays, d’une entreprise ou d’un secteur économique. Elle représente la quantité d’énergie utilisée pour produire une unité de production économique, telle qu’une unité de PIB ou de valeur ajoutée.
L’intensité énergétique peut être calculée pour une variété de secteurs économiques, tels que l’industrie, les transports, le bâtiment et l’agriculture. Elle est généralement mesurée en tonnes équivalent pétrole (tep) par million de dollars (ou euros) de PIB ou de valeur ajoutée.
L’intensité énergétique est un indicateur important pour évaluer la performance énergétique d’un pays ou d’un secteur économique. Une intensité énergétique élevée indique que le pays ou le secteur utilise une grande quantité d’énergie pour produire une unité de production économique, ce qui peut indiquer une inefficacité énergétique. Une intensité énergétique faible indique que le pays ou le secteur est plus efficace dans l’utilisation de l’énergie pour produire de la richesse économique.
Pour réduire l’intensité énergétique, des mesures peuvent être prises pour améliorer l’efficacité énergétique, telles que l’utilisation de technologies plus efficaces, l’optimisation des processus de production, l’amélioration de la gestion énergétique et la sensibilisation des employés et des consommateurs à l’efficacité énergétique.
Dans le cadre de la transition énergétique, l’objectif est de réduire l’intensité énergétique tout en maintenant ou en augmentant la production économique. Cela peut être réalisé en augmentant la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, en améliorant l’efficacité énergétique dans les différents secteurs économiques et en mettant en place des politiques énergétiques et climatiques ambitieuses.
En somme, l’intensité énergétique est un indicateur important de l’efficacité énergétique et de la performance économique d’un pays ou d’un secteur économique. Sa réduction est un enjeu clé pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique.
Cogénération (NRJ)
La cogénération permet de produire simultanément de l’électricité et de la chaleur à partir d’une seule source d’énergie, ce qui réduit les pertes d’énergie qui surviennent normalement lors de la production séparée d’électricité et de chaleur. En utilisant un combustible tel que le gaz naturel, la biomasse ou les déchets, la cogénération permet de produire de l’électricité tout en récupérant la chaleur qui serait autrement perdue dans le processus de production d’électricité. Cette chaleur peut ensuite être utilisée pour chauffer des bâtiments, des usines ou d’autres installations.
La cogénération peut ainsi atteindre des rendements énergétiques globaux allant jusqu’à 90 %, contre seulement 30 à 50 % pour la production séparée d’électricité et de chaleur. Cela signifie que la cogénération permet d’utiliser plus efficacement l’énergie primaire, réduisant ainsi la quantité de
combustible nécessaire pour produire la même quantité d’énergie. Cela réduit également les coûts d’exploitation et les émissions de gaz à effet de serre.
L’efficacité énergétique est une mesure de la quantité d’énergie utilisée pour produire un certain niveau de production. Elle peut être améliorée de différentes manières, telles que l’isolation des bâtiments, l’utilisation de technologies économes en énergie et l’optimisation des processus industriels. La cogénération est l’un des moyens les plus efficaces d’améliorer l’efficacité énergétique, en produisant simultanément de l’électricité et de la chaleur à partir d’une seule source d’énergie.
Lien vers la formation NRJ62: https://www.cimi.fr/formations/nrj62
Facteur de Puissance (NRJ)
Le facteur de puissance est une mesure de l’efficacité énergétique d’un circuit électrique. Il représente la proportion de la puissance réelle (en watts) qui est utilisée pour effectuer un travail utile, par rapport à la puissance apparente (en voltampères) qui est fournie au circuit.
Le facteur de puissance est généralement compris entre 0 et 1, où une valeur de 1 correspond à un circuit parfaitement efficace, dans lequel toute la puissance apparente est utilisée pour effectuer un travail utile. Les valeurs de facteur de puissance inférieures à 1 indiquent que le circuit utilise une partie de la puissance pour des tâches non productives telles que la génération de chaleur ou de champs électromagnétiques, ce qui entraîne des pertes d’énergie.
Un facteur de puissance bas peut également causer des problèmes de qualité d’énergie, tels que des chutes de tension, des surtensions et des perturbations électromagnétiques. Pour cette raison, les fournisseurs d’énergie électrique peuvent facturer des pénalités pour les clients dont le facteur de puissance est inférieur à un certain niveau.
Les dispositifs électroniques tels que les moteurs électriques, les transformateurs et les équipements informatiques peuvent contribuer à réduire le facteur de puissance s’ils ne sont pas correctement conçus ou installés. Des méthodes telles que l’utilisation de condensateurs et de filtres de puissance peuvent être utilisées pour corriger le facteur de puissance et améliorer l’efficacité énergétique des circuits électriques.
En somme, le facteur de puissance est un paramètre important à considérer pour l’efficacité énergétique des circuits électriques, ainsi que pour la qualité de l’énergie et les coûts d’exploitation.